La première chose que je ressenti... La lumière, la lumière du soleil qui traversa mes paupières clause.
Puis sa chaleur qui caressa mon corps étendu sur les draps de soie de mon lit à baldaquin, j'entre ouvris lentement les yeux les bras et jambes étendus sur le matelas, ma peau absorbant la chaleur des rayons de lumière ma nuisette de soie ce réchauffant lentement aussi.
Je me m'assis lentement sur le rebord du lit en me frottant les yeux et commençant à rassembler mes pensers dans mon esprit encore embrumé par le sommeil.

Il fallait que je commence par me vêtir convenablement, je me levai et fit quelque pas pour atteindre l'armoire en chênes de ma chambre, j'ouvris les portes du meuble et regardai ce qui remplissait ma garde-robe.
Je jetai mon dévolu sur une jupe longue verte feuille broder de fil d'argent qui arrivait à mes chevilles et un chemisier a corset, avec de longue manchette brodé de fils d'argent et avec décolleté qui mettait ma poitrine en valeur de même couleur qui laissait mes épaules nues.
Je laissai mes cheveux dorés tomber le long de mes épaules et me regardai dans le miroir.
Des yeux d'émeraude mis en valeur par ma tenue, des lèvres fines et rosées, un menton fin, un nez plutôt fin.
Satisfaite de mon apparence, je descendis les escaliers en colimaçon de la propriété où j'habitais avec ma mère qui gouvernait la ville de Wallsea qui bordait l'océan Atlantique, caché à l'ombre d'une imposante falaise.

Je rejoignis Hanna, ma gouvernante qui s'occupait de moi lors des nombreux voyages de ma mère.
Elle avait une peau ébène, un visage ovale avec de grands yeux noirs, des lèvres chocolat pulpeuses, une chevelure de jais coiffé en une natte qui lui arrivait à mis dos.
Elle était vêtu de sa tenue de servantes noirs et blanche qui faisait ressortir sont imposante poitrine, elle avait à peine 30 ans et elle était très belle, j'aimais beaucoup allez au marché en sa compagnie pour voir les hommes ce retourné sur notre passage.

Elle avait disposé un bol de lait au miel et des tranches de pain à la confiture de fraises dans un plateau d'étain sur la table ronde de la cuisine rectangulaire, je vins la prendre dans mes bras avant d'aller savouré le délicieux petit déjeuner en écoutant Hanna me raconter que ma mère était partie à Brightwall pour affaire et que je devais donc allez étudier les sciences chez mon précepteur en ville, elle termina en disant qu'elle m'accompagnerait.
Je terminai le petit-déjeuner beaucoup moins enthousiaste, je n'aimais pas étudier, je préférais me mêler aux gens de la ville que j'aimais beaucoup et me balader de toit en toit les cheveux aux vents.

Quelque instant plus tard Hanna et moi étions chacune à cheval en direction de Wallsea,la propriété étaient à trente minutes de cheval et longèrent la falaise qui trôna au-dessus de Wallsea.
Les deux étalons pur-sang de robe brune et à crinières noires filèrent vers la ville sans s'essouffler, arrivant rapidement aux portes fortifiées de la cité, qui était ouverte mais surveiller par des soldats anglais en tunique rouge, leurs fusils à poudre sur l'épaule patrouillant devant les portes et sur les murs.
Les soldats prirent les étalons en charge et les emmenèrent aux écuries tandis que Hanna pris ma main en m'emmenant avers le centre de la ville à travers les ruelles pavé et les maisons de briques et de tuiles bordeaux.
Le précepteur habitait dans une maison de brique rouge entre deux barbiers qui se livrèrent une guerre commerciale sans merci.
Hanna toqua à la porte et quelque instant plus tard, monsieur Gold le précepteur, ouvrit la porte et fit une révérence à Hanna et moi-même en relevant ses lunettes rondes, il était vêtu d'un pantalon de cuir et d'une veste en lin brune.
Ses cheveux bouclé et grisonnant encadrait son visage ridé du cinquantenaire, des yeux marron,monsieur Gold était quelqu'un sans grande particularité si ce n'est son côté philosophe.
Hanna m'embrassa sur la joue et je fis de même et entrai chez monsieur Gold tandis que Hanna vaquait à ses occupations en ville.

Je m'installai dans le salon carré rempli d'étagère de livres et de cartes du monde de monsieur Gold et attendit, il vint avec deux tasses de lait chaud et commença la leçon de sa voix suave en m'enseignait des bases de médecine à l'aide de vieux texte de grand médecin et de croquis et schéma.
Bien sûr, je compris rapidement la leçon et cela m'ennuya rapidement de devoirs écoutés les leçons du précepteur.
Lorsqu'il dut se lever pour aller ouvrir la porte à un visiteur, j'en profitai pour filer par la fenêtre du salon en laissant un petit mot sur la table expliquant que je partais profiter de cette belle journée ensoleillée.
Je ne m'inquiétai pas monsieur Gold me connaissait et ne s'inquiétait plus.

Je filai dans la rue, la boulangère du quartier me salua de la main et je lui rendis son salut en levant la main et en souriant.
Je voulus ressentir la sensation du vent dans mes cheveux et commençai à grimper sur le mur d'une maison, m'agrippant aux planches et aux fenêtres jusqu'au toit de la maison.
Toutes les maisons de wallsea était quasiment collé les unes aux autres ce qui était parfait pour moi et ma manie de vouloir voltiger dans les airs.
J'entendis alors quelqu'un m'appeler de manière autoritaire, je regardai par-dessus le rebord du toit dans la ruelle et vis deux gardes en tunique rouge.
« Descendez de la haute mademoiselle ! Immédiatement ! Cria un des deux gardes.
-Il faudra que vous m'attrapiez messieurs ! Je leur répondis »
Et je m'élançai courant sur le toit de la maison et fit un saut au bord du toit lançant mes pieds en avant et me réceptionnant avec légèreté sur le toit d'en face et continua de courir, je voyais les gardes me poursuivre dans la ruelle d'en bas.
Je riais le sourire aux lèvres, heureuses de sentir le vent dans mes cheveux, et la sensation de voler à chaque saut.
Je sautai dans une botte de foin dans une ruelle et ressorti avec de la paille pleine les cheveux et riant, les deux gardes étaient là de forte mauvaise humeur.
Je leurs souris et m'élança vers le mur proche, l'un des gardes se cogna au mur en essayant de m'attraper, prenant appui sur le mur, je réussis à attraper l'échafaudage de bois de la maison d'en face.
Le second garde me cria de descendre de l'échafaudage, je lui fis un beau sourire et poussai un seau d'eau à côté de moi sur la tête du garde en courant sur le toit.
Riant aux éclats, je continuai de courir sur les tuiles couleurs cuivre en sautant de toit en toit, courant sur les fils de linge entre les maisons. Après une heure à voltiger et à faire nombre d'acrobatie sur les toits que sauta dans un nouvelle botte de foin en contrebas d'une maison, à côté d'une boulangerie d'où se dégageai de délicieuses odeurs de gâteau chaud et sucré.
Je ressortis du foin les vêtements froissés et les cheveux en bataille et plein de foin.
Je commençai a allez vers la boulangerie tout sourire en chantonnant quand je sentis une main ce posé sur mon épaule droite.
Je me retournai lentement et comme je mis attendais, c'était sir Isaac Redsteel, qui me souriait en me regardant.
Isaac était capitaine de la garde, il avait 45 ans, des cheveux gris acier courts tout comme ses yeux, une cicatrice lui barrais l'œil droits jusqu'aux lèvres.
« Eh bien jeune fille, je crois que tu es dans de beaux draps » me dit-il en souriant.